Premier grand maquis à avoir affronté les Allemands le 26 mars 1944, le maquis des Glières, souvent célébré en « épopée » fut en réalité un véritable drame humain.
Début 1944, les Allemands et la milice de Vichy veulent réduire le maquis des Glières en Haute-Savoie. A Londres, Robert Schuman donne l'alerte à la BBC et les Français réclament des mesures exceptionnelles (bombardements, envoi d'armes et des parachutistes), mais on prescrit aux maquisards de ne jamais accepter un combat trop déséquilibré : on craint que les Allemands ne cherchent à provoquer un combat prématuré pour détruire la Résistance.
Sur le terrain, le maquis prend d'autant plus confiance qu'il reçoit enfin des armes en février et mars : le capitaine Jean Rosenthal, représentant du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), pousse à tenir ce qu'il considère comme une « forteresse imprenable ».
Début 1944, les Allemands et la milice de Vichy veulent réduire le maquis des Glières en Haute-Savoie. A Londres, Robert Schuman donne l'alerte à la BBC et les Français réclament des mesures exceptionnelles (bombardements, envoi d'armes et des parachutistes), mais on prescrit aux maquisards de ne jamais accepter un combat trop déséquilibré : on craint que les Allemands ne cherchent à provoquer un combat prématuré pour détruire la Résistance.
Sur le terrain, le maquis prend d'autant plus confiance qu'il reçoit enfin des armes en février et mars : le capitaine Jean Rosenthal, représentant du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), pousse à tenir ce qu'il considère comme une « forteresse imprenable ».
Carte : Le maquis des Glières, Haute-Savoie (31 janvier - 26 mars 1944)
Carte 3D : Le maquis des Glières, Haute-Savoie (31 janvier - 26 mars 1944)
Peu avant l'assaut, le 26 mars, le capitaine Maurice Anjot, membre du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA), qui commande le maquis, décide pourtant de décrocher, permettant à 267 des 451 maquisards de s'échapper.
Photo : le capitaine Anjot (1904 - 1944)
Exalté par la radio, l'événement nourrit aussitôt la légende d'un combat meurtrier pour l'occupant, qui n'a en vérité subi quasiment aucune perte.
Graphique : Bilan humain des pertes au maquis des Glières
Source cartographique : Atlas de la France Libre aux Éditions Autrement (2010)
www.le-cartographe.net