"
Un étranger est un ami qu'on n'a pas encore rencontré. "
Proverbe
irlandais ; Proverbes et dictons irlandais - 1882.
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Un étranger est un ami qu'on n'a pas encore rencontré
Proverbe irlandais
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Proverbe
irlandais ; Proverbes et dictons irlandais - 1882.
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Mais qu'est-ce qu'un étranger dans un pays ?
Voici ce que nous dit l'
INSEE concernant les
étrangers en France :
Un étranger est une personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française, soit qu'elle possède une autre nationalité (à titre exclusif), soit qu'elle n'en ait aucune (c'est le cas des personnes apatrides). Les personnes de nationalité française possédant une autre nationalité (ou plusieurs) sont considérées en France comme françaises. Un étranger n'est pas forcément immigré, il peut être né en France (les mineurs notamment).
Or la notion d'étranger varie beaucoup, d'un pays à l'autre, en fonction de la législation sur la nationalité. De ce fait, la diversité des origines de la population est mieux appréciée et plus judicieusement comparable en prenant en compte les personnes, nées à l'étranger et résidant sur le territoire.
Le nombre d'étrangers est peu comparable d'un pays à l'autre en raison de la différence de législation concernant l'attribution ou l'acquisition de la nationalité suivant le pays de résidence (absence de droit du sol, plus ou moins grande facilité de naturalisation...). Pour une population ayant les mêmes caractéristiques « objectives », nombre d'immigrés, ancienneté de l'immigration... le nombre d'étrangers peut être très différent.
Lors du recensement de 1999, il y avait en France 3 263 000 étrangers.
Hervé Le Bras notait qu'avec le droit du sol tel qu'il est appliqué aux États-Unis, 510 000 de ces étrangers nés en France seraient français. Appliquant la législation de certains pays d'Amérique du Sud, 2 110 OOO qui étaient déjà en France au recensement de 1990, auraient la nationalité française. Le nombre d'étrangers en France aurait alors été de 643 000. On peut ajouter qu'avec le droit de la nationalité suisse appliqué à la même population, ils seraient plus de 6 millions !
Ainsi, prenant la même population, suivant la législation appliquée, le nombre d'étrangers peut varier de 600 000 à 6 000 000.
Illustration : La population étrangère dans les pays
de l'Union européenne à 27 en 2011 (Eurostat)
En gardant à l'esprit ces réflexions, les données d'Eurostat permettent de constater que si le pourcentage d'étrangers par rapport à la population de l'Ue27 est de 6,3%, il varie fortement d'un pays à l'autre. Les pays qui ont le plus fort pourcentage sont le Luxembourg 43,2%, Chypre 17,9%, la Lettonie 15,8%, l'Estonie 14,4%, l'Espagne 11,4% et l'Autriche 11,1%.
La France n'arrive, avec 5,5% qu'en 14e position.
En Lettonie et en Estonie, l'importante présence « étrangère » est due au nombre de « non-citoyens reconnus », résidents permanents de l'ancienne Union soviétique. En Espagne, en Italie de façon moindre, longtemps pays d'émigration, l'augmentation de la population immigrée a été très rapide.
Dedans ou dehors ? Guillaume le Blanc, professeur de philosophie à l'université de Bordeaux III, interroge la place de l'étranger:
« De même que le pli d'un vêtement lui appartient en fait, sans lui appartenir en droit, (...) l'étranger est toujours celui qui appartient en fait à une nation sans jamais pouvoir lui appartenir en droit. »
Médiapart : Article du 06 décembre 2010
Sources : Eurostat,
Les étrangers dans l'Union européenne de Paul Oriol ; Agoravox, INSEE.
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Voici quelques chiffres de l'INSEE concernant le mariage.
En moyenne, il recule nettement depuis 30 ans malgré une légère hausse l'année dernière et un petit "bug" en l'an 2000.
Illustration : Nombre de mariages en France entre 1975 et 2011 ()
Quelques petites choses à retenir :
- Les couples choisissent de plus en plus fréquemment le pacte civil de solidarité (pacs) pour officialiser leur union : en 2008, deux pacs avaient été conclus pour quatre mariages célébrés ; en 2009, ce sont deux pacs pour trois mariages. Les deux types d'union se sont beaucoup rapprochés ces dernières années. Le nombre total de nouvelles unions (mariage ou pacs) entre personnes de sexe différent croît régulièrement depuis le milieu des années 1990, la diminution des mariages depuis 2000 étant plus que compensée par la montée des pacs.
- En 2010, 256 000 mariages ont été célébrés en France dont 245 334 en France métropolitaine. Après deux années de stabilité en 2006 et 2007, le nombre de mariages continue sa baisse en 2009 avec 3,5 % de moins qu'en 2008. En 2012, les chiffres semblent inverser à la tendance avec une légère hausse.
- La proportion de premiers mariages est stable depuis 2007 aussi bien pour les hommes que pour les femmes, marquant ainsi une pause dans son recul. A noter que ce recul s'est fait au profit des remariages ; en trente ans, en France métropolitaine, la proportion de remariages est passée de 12% à 21% pour les hommes et de 11% à 19% pour les femmes
- Depuis 1990, quel que soit le sexe, l'âge au mariage a progressé en moyenne d'un an tous les six ans.
- En 2008, comme les années précédentes, l'âge moyen au premier mariage des hommes est supérieur de deux ans à celui des femmes : les hommes se marient en moyenne à 31,6 ans et les femmes à 29,7 ans.
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Plaimont est une importante coopérative agricole. Située au
cœur du Sud-Ouest, son vignoble s’étale depuis
les contreforts pyrénéens, jusqu’aux collines ondulantes de
la Gascogne sur les terroirs uniques du
Gers et plus globalement des régions Midi Pyrénées et Aquitaine. Aujourd’hui, avec 40 millions de bouteilles commercialisées, Plaimont représente 98% de l’appellation
Saint Mont (rouge, blanc et rosé), 48% de l’appellation
Madiran et
Pacherenc du Vic-Bilh et près de la moitié des
Côtes de Gascogne.
Dans le cadre d'une refonte de sa cartographie, Plaimont nous a contacté. La volonté du service markéting était de respecter les données techniques et géographiques sans altérer l'aspect esthétique.
Voici quelques cartes de notre collaboration.
Carte : l'appellation Plaimont
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Une carte géographique est la représentation d'un espace. On y trouve de manière conventionnelle une échelle représentant le rapport entre la mesure d'une distance réelle et la mesure de sa représentation. En outre, les points cardinaux constituent un autre point de repère afin de bien orienter la carte (orienter, du latin oriens, orientis « orient »).
Ces points cardinaux sont les huit directions (nord, sud, est, ouest...) ou huit vents qui donnent la rose des vents.
Pour rappel, les roses des vents du Moyen Âge avaient parfois l’est en haut : pour indiquer que la ville de Jérusalem (à l’est du point de vue européen) était supérieure à tout.
Illustration : La rose des vents "méditerranéenne"
Dans certaines régions du monde ces vents sont des dieux ou des seigneurs.
En Inde, on trouve ainsi les Dikpāla : ce sont les seigneurs des huit régions de l'Espace de la cosmologie hindoue, c'est-à-dire, les gardiens (pala) des points cardinaux et intercardinaux. La plupart de ces divinités figurent également dans le panthéon des dieux védiques où elle assument des rôles complémentaires. L'est est en haut, Indra étant le Roi des Dieux. Les huit Dikpâla sont représentés de manière géométrique à la manière du Mandala tibétain.
Illustration : Les Dikpâla, Inde

Les Dikpâla se rencontrent aux points cardinaux et intercardinaux des murs extérieurs des temples, principalement les grands temples du Madhya Pradesh (Khajuraho), de l'Orissa (Bhubaneshvar), du Karnataka (Mysore)... La meilleure façon de les repérer et de les reconnaître, hormis leur positionnement, est leur vâhana (animal-véhicule). Indra est accompagné de l'éléphant Airâvata, Agni de son bélier, Yama de son buffle, Varuna de son Makara (animal aquatique), Vâyu chevauche un daim...
Pour de plus amples explications je vous laisse jeter un coup d'oeil sur ce site :
Les Dikpâla
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La fin d'année arrive. Pour que tout le monde sache ce qu'il y a dans le verre, j'ai réalisé ce petit graphique.
A consommer avec modération...
Illustration : Ingrédients et Cocktails

Pour ceux qui ignorent comment se forme un tsunami, voici un petit schéma explicatif.
Illustration : la formation d'un tsunami
Source : Le monde (14 mars 2011)
Voici un travail original et très efficace.
A Grenoble, des migrants ont imaginé des cartes fidèles à l'histoire de leur voyage jusqu'en France. Des représentations émotives et artistiques plus que factuelles.

Ils ont parcouru des centaines de kilomètres, ont souvent risqué leur vie. Les migrants de Grenoble et d’ailleurs ont des souvenirs qui se racontent mais aussi se dessinent.« Le projet est parti d’une frustration, conte Sarah Mekdjian, géographe à l’université de Grenoble. J’en avais assez de toujours voir des cartes où les migrants sont réduits à des flèches. » Avec une de ses collègues, géographe elle aussi, et trois artistes, elle a animé deux mois durant des ateliers créatifs de cartographie. Au bout des pinceaux et des crayons, les mains de douze demandeurs d’asile attelés sur trois dispositifs. Dans le premier, les migrants devaient réaliser une cartographie mentale, sans fond de carte pour appui. « Ils devaient représenter le monde, ou la partie du monde qu’ils avaient traversé ». Seule exigence, souligne Sarah Mekdjian : une même légende pour tous, langage commun pour les neuf nationalités en présence. Une légende qui, au bout du compte, n’a pas servi à compter les routes, les déserts ou les viaducs mais à noter le surgissement de « la peur, des pleurs, du deuil… » croisés sur la route. « Par exemple, pour tout le monde, le triangle noir signifie la mort », souligne la chercheuse.
Ailleurs, le travail s’est organisé autour de grands tissus blancs, là aussi destinés à accueillir une carte mentale. Des tissus ? « Parce que les migrants disent souvent que la seule chose qu’ils gardent avec eux pendant le voyage ce sont leurs habits. Souvent, ils partent sans bagages ou s’ils en ont, ils les perdent ou doivent les vendre. Ces habits sont leur deuxième peau, c’est le rôle du tissu de représenter ça », poursuit Sarah Mekdjian. Dernier dispositif : une carte sonore qui reprend les souvenirs du voyage. « Quand on passe de l’Erythrée au Soudan, dans le désert, il y a le bruit du vent m’ont raconté certains », rapporte la chercheuse.
Démarche émotionnelle
Le projet de l’université de Grenoble et de son laboratoire CNRS PACTE s’inscrit dans un cadre plus large. Celui d’un programme international de recherches financé par l’UE ( à hauteur de 6,9 millions d’euros) – EUBorderscapes et visant à « traquer et à interpréter les changements conceptuels dans l’étude des frontières » : sécurisation des frontières, identités des habitants des zones frontalières mais aussi représentation de ces lignes de démarcation nationales. A Grenoble, on a donc choisi de faire une étude au carrefour de la science et de l’art.
L’objectif de ces ateliers ?
« Ouvrir un espace d’échange avec les migrants. Pas simplement sur le mode de l’interview – l’idée est de faire différemment du questionnement administratif auquel les migrants sont perpétuellement soumis quand ils demandent l’asile. De raconter les choses par d’autres moyens, plus créatifs. De ne pas raconter que le factuel – vous êtes passés où, à quel moment, à quelle heure - mais de faire une démarche émotionnelle ». Le travail viendra alimenter une exposition à Grenoble, puis sans doute une autre à Marseille cet été. Il servira aussi étayer les publications des chercheuses présentes.
Article paru dans TerraEco.net le 21 juin 2013.
La section course à pied de l’
OLYMPIQUE CABRIES CALAS organise la 34
ème édition de «
LA CABRO D’OR » le
dimanche 20 octobre 2013.
« LA CABRO D’OR » conserve ses 3 distances, 5 km, 10 km et Semi. Le 10 km et semi marathon sont qualificatifs et classants pour les championnats de France FFA.
Les trois parcours sont roulants et 100% routes.
Comme l'année dernière, les organisateurs nous ont confié la réalisation du plan de course.
Carte : La Cabro d'Or
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Voici une très belle cartographie sur les flux numériques des téléphones portables de la ville de Genève :
Genève dans sa dimension dynamique
«Le téléphone portable a rapidement évolué en un outil qui nous accompagne dans tous nos déplacements quotidiens. Les antennes-relais sont devenues en quelque sorte le nouveau fil d'Ariane censé nous maintenir connecté à un monde qui tolère de moins en moins de ne pas être accessible ou de ne pas permettre un accès immédiat à l'information.
Fort de ce constat, la Ville de Genève a pris le pari audacieux de visualiser les empreintes numériques laissées par nos téléphones portables. Cette installation a pour but de sensibiliser et de questionner les gens sur une nouvelle manière de lire les flux d'une population connectée au quotidien.»
Carte : Flux entre les quartiers de Genève
Graph : Flux entrants et sortants
«Près de 1,6 milliard de téléphones mobiles ont été vendus dans le monde en 2010, dont 19% de smartphones. En 2010, le nombre d'abonnements aux téléphones portables frisait les 10 millions en Suisse, soit davantage que la population résidente. Environ 25% de ces téléphones possédaient une connexion internet à large bande.
Or, chaque téléphone portable laisse des traces en permanence lorsqu’il interagit avec l’infrastructure dont il dépend pour fonctionner et peut donc être considéré comme un capteur mobile qui permet de déterminer la position géographique du titulaire de l'abonnement en quasi-temps réel.
Ainsi, sur une journée à Genève, les abonnés au réseau Swisscom générèrent environ 15 millions de connexions exploitables pour environ 2 millions d’appels. Ces informations — que l’on nomme «traces numériques» — offrent de nouvelles perspectives sur la ville, extrêmement intéressantes dans une logique à la fois économique et politique. On peut mentionner les usages suivants :
- Pour les individus, ces données permettent de prendre le pouls de la population dans sa manière d’utiliser l'espace urbain et en particulier d’innover en offrant de nouveaux services aux habitants (engorgements, embouteillages, zones d’activités sociales).
- Pour les pouvoirs publics, elles permettent d’évaluer des stratégies d’aménagement et de planification.
- Pour les entreprises, elles permettent de déduire des renseignements sur les taux de fréquentation de certaines zones et espaces, information fort utile par exemple pour fixer des loyers ou choisir la localisation d’un espace commercial.
Plus globalement, ces données permettent de révéler les dimensions généralement invisibles dans les représentations traditionnelles par la cartographie. Elles témoignent de la dynamique des mobilités, que cela soit à l’échelle d’une ville ou d’une rue et par conséquent de représenter l’espace «vivant», tel que vécu par les individus qui l’utilisent.»
Pour en savoir plus sur ce superbe travail : n'hésitez pas à aller sur le site des concepteurs du projet :
http://villevivante.ch/fr/
Voici une carte du métro de Moscou datant de 1980. Ce n'est probablement pas une carte officielle car elle est assez différente des autres cartes du même "millésime". La source est inconnue.
Cette illustration, ou pour reprendre le terme associé à ce type de carte, ce diagramme schématique, est assez intéressant car très moderne dans la manière de représenter l'information géographique. Malgré la complexité du réseau, la carte reste claire et aisément exploitable par le voyageur. Elle me fait penser à une carte des étoiles.